LE CERVEAU ET SA CAPACITE A DEVELOPPER LA RÉSILIENCE POUR RÉUSSIR

Dr COFFY  Lucien

Après 50 ans la taille du cerveau diminue. On a de moins en moins de     neurones neufs  et la matière grise se fait de plus en plus rare. La taille du cerveau diminue et tous les 10 ans le cerveau  perd 2 à 5% de son poids, le cerveau vieillit de plus en plus vite. Dans la vie de tous les jours on sent que le cerveau ne fonctionne plus comme avant.

La fonction principale du cerveau est de contrôler les actions de l’organisme à    partir des informations sensorielles qui lui parviennent.

À partir de de 50 ans, c’est normal ; les synapses qui permettent aux neurones sont moins dynamiques. L’équilibre neurochimique à l’intérieur du cerveau aussi n’est plus optimal. Il y a un neurotransmetteur très important, l’acétylcholine qui fonctionne au ralenti.

Quand on commence à avoir de petits oublis c’est le signe que l’acétylcholine et les autres neurotransmetteurs comme la dopamine et la sérotonine remplissent moins bien leur rôle. Entre les neurones l’information circule moins bien.

Que se passerait-il si on pouvait restaurer un bon équilibre dans le cerveau ? Et si on pouvait lui redonner la vitesse et l’aisance  qu’il avait quand on avait 30 ou 40 ans ? Juste en renforçant la connexion entre les neurones, avec des substances présentes biologiquement dans le corps ou dans la nature ?

Un petit groupe d’expert a mené des recherches pour savoir comment on  pourrait retrouver le bon équilibre neurochimique dans le cerveau et avoir une mémoire comme ces hommes et ces femmes. Ils ont épluché  toutes les études scientifiques sur le sujet, passé des heures et des heures à analyser les dernières recherches et ils ont fini par trouver quelque chose. Ils ont découvert  COMMENT AMÉLIORER L’ÉQUILIBRE MENTAL ET LE BIEN-ÊTRE EN GENERAL GRACE A LA NEUROPLASTICITE DU CERVEAU.

Quelle est donc cette neuroplasticité et son mécanisme  à l’intérieur du   cerveau ?

La neuroplasticité est la capacité du cerveau à se réorganiser en formant de nouvelles connexions neuronales tout au long de la vie.

Imaginez que vous marchez dans une forêt et que vous empruntez le même chemin chaque jour. Avec le temps ce chemin  devient plus familier et plus facile à suivre, de même lorsque nous répétons certaines pensées ou comportements, ou créons  des chemins bien définis dans notre cerveau.

Notre cerveau est composé de milliards de neurones qui sont les cellules responsables de traitement de transmission des informations. Ces neurones ou cellules nerveuses communiquent  les uns avec les autres à travers des connexions appelées synapses. Lorsque nous apprenons quelque chose de nouveau, nous vivons une expérience et nos neurones forment de nouvelles connexions ou renforcent celles existantes. Ce processus s’appelle : la plasticité synaptique.

Plus nous répétons une action ou une pensée plus nos voies neuronales deviennent fortes. C’est comme créer un chemin bien familier  dans votre cerveau. Plusieurs régions  du cerveau sont impliquées dans la neuroplasticité. Il  s’agit de :

L’hippocampe

Cette glande est importante pour la formation de la mémoire et l’orientation temporo-spatiale

L’amygdale

Elle est impliquée dans le traitement des émotions.

   Le cortex-préfrontal

   Il intervient dans l’élaboration de la pensée de haut niveau et dans  la prise de décision

Ainsi la neuroplasticité donne le pouvoir d’influencer la structure du cerveau  pour fonctionner au travers de nos expériences  et comportements. Elle nous apprend que le cerveau est un organe dynamique capable de changement. Elle nous permet de  renforcer notre esprit.

Il existe deux types de neuroplasticité

1. La plasticité structurale implique la structure physique du cerveau comme la croissance de nouveaux neurones ou la formation de nouvelles synapses.
2. La plasticité fonctionnelle  fait référence à la capacité du cerveau à déplacer les fonctions d’une zone endommagée à d’autres zones non-endommagées.

La pensée négative et les comportements renforcent également certains chemins dans le  cerveau.

Cependant lorsqu’on commence à remplacer les habitudes négatives par les habitudes positives les nouveaux chemins commencent à prendre le relais aidant le cerveau à devenir plus mentalement  fort et plus adaptable.

Ces zones travaillent ensemble pour traiter de nouvelles informations, former de nouveaux souvenirs  et s’adapter à des environnements toujours changeants.

Quels sont les impacts de la neuroplasticité sur le cerveau?

1. L’adaptabilité
2. La mémoire

• Surmonter  les schémas négatifs

1. Récupération et guérison.

Comment faciliter ce processus?

1. Environnementriche et stimulant
2. Sommeilde qualité
3. Nutrition équilibrée
4. Exercices réguliers
5. Apprentissage de nouvelles compétences
6. Pratique quotidienne de nouvelles activités qui stimulent la formation de nouvelles
7. Métacognition et la pleine conscience

En conclusion, ces outils  puissants   améliorent la neuroplasticité et développent  la force mentale. Cela implique de  prendre conscience de nos processus de pensée et apprendre à les réguler  efficacement.