mars 29, 2024

LES SCIENTIFIQUES FRANÇAIS

REVUE DE PHILOSOPHIE DE LA PAIX

Tonino Guerra

A LA MEMOIRE DE TONINO GOUERRA

Santhi Jayasekera, PhD, réalisateur

Reconnaissance est un phénomène impressionnant d’expression de l’opinion publique. C’est une réaction à l’activité remarquable d’une personnalité, de ses mérites et réussites.

La reconnaissance est couronné par la gloire et détermine la durée de la communication avec l’auteur, indépendamment de son temps réel de l’existence. Les élus de la gloire sont primé, décerné, ils s’étalent sur les écrans de television, les couvertures de magazines.

Mais il y a une reconnaissance plus modeste, mais de longue durée, c’est la mémoire. Mémoire des actes, des pensées, de tout ce qui reste dans le héritage.

Le patrimoine culturel sauvegarde la personnalité d’auteur, pénètrant dans le fond humain de l’art mondiale, dans son trésorerie spirituelle. La contribution d’un créateur digne ou d’un artiste peut être soit un archétype d’oeuvre, soit motivation d’amélioration de l’activité des successeurs.

Le patrimoine culturel est à l’égal du don de la nature: la lumière du soleil, l’eau de source, le vent doux de la mer; les gens, tout ça, c’est le votre, utilisez pour votre salut.

Tonino Gouerra, mort récemment,- juste un instant dans le temps, – nous a laissé un riche héritage spirituel de son oeuvre.

En Russie, il est connu comme scénariste, comme l’un des plus brillants participants de formation de nouvelle direction dans le cinéma italien, celui qui a influencé sur le cinéma mondial en général.

Mais Gouerra, avant tout est un poète. Et on peut être sûr qu’il va rendre la joie de communiquer avec lui aux connaisseurs et amateurs de poésie.

C’est notamment la poésie, car quelle que soit exprimé son travail dans le cinéma, en générale dans la litterature, peinture et communication, toujours et partout, vous trouverez le début lyrique, la mélodie de la poésie et de la beauté de la pensée. Et encore, ou bien, tout d’abord, l’amour envers les gens et à l’ensemble de son environnement.

Il est un philosophe, il découvre et explique les lois de l’existence. Son philosophie est claire et simple dans son exposé, et c’est profonde selon le contenu et le sens. La méditation, la réflexion philosophique, la vision propre de la vie quotidienne sont toujours présents dans son oeuvre.

Gouerra décrit les choses et les gens, qui sont connu dans le monde entier. Aux Russes il conte de Pétersbourg et Moscou, de Kizhi, mais il parle d’une manière nouvelle et considérable, ce que les Russes acceptent.

Ayant la capacité de représenter de façon moderne et captivant, Gouerra parle de ses amis Ulysse et Pénélope, de Hellade.

Il nous ouvre l’Italie, le monde entier, qu’il voit – et nous acceptons ses découvertes. Il n’y a pas de langue de bois et stéréotypes, tu entends la voix sincère de Gouerra: “Nous avons besoin de crier des Grands mots qui atteindront le cœur de chaque homme. Mots pleins d’eau vive pour les peuples, animaux et plantes, qui feront revivre les gestes figées des mains sans travail; les mots, plein d’attention a l’enfance désespéré”.

La vie de Tonino Gouerra commença ainsi naturellement et normalement, dans une famille pauvre, dans une petite ville.

L’enfance s’est flashé rapidement, mais s’est déteint dans la conscience. Grand duche, grande Italie, et puis le désastre.

Et pour Gouerra – la captivité. Et, enfin, le temps de paix; Université – l’enseignement et la connaissance.

« J’ai réussi a apprendre Grâce à ma mère seulement Elle mettait la croix là Ou on écrit son nom en toutes lettres »

Oui, la mère était illettrée, et du côté de son père c’etaient les ouvriers. “Mon grand-père briquetais, mon père fesait des murs, et moi, je briquete et je fais des murs”. Il termine ce poème avec une profonde tristesse: “Mais tout de même je n’ai pas construit mon logement”. Allons ne pas être d’accord avec Poète: Tonino Guerra a construit une maison. Il a construit pour lui-même et pour nombreux connaisseurs de la versification simple. Guerra a dit une fois: “Ma maison se place si haut qu’on entends la toux de Dieu”.

Il a vu son premier recueil de poèmes sur papier en 1946. Puis certains recueils de poésies ont vu le monde. Il publiait ses poèmes dans les années 90-s, en fait il écrivait  toute sa vie, reliant la prose et la poésie. Il a publié plus de dizaine de romans, pièces de théâtre et recueils.

Gouerra a enrichi le cinéma, ayant présenté plus de centaine de scénarios. Son œuvre littéraire est décrit dans centaines d’articles, critiques et conclusions. Son oeuvre est à l’étude et déjà etudié dans certaines thèses. Les oeuvres de Gouerra sont marqué de nombreux prix et nominations, telles que:

  • 2 prix d’ “Oscar” (“Amarcord” et “Blow-up”) et 6 catégories;
  • 8 prix aux festivals de Cannes (5 d’entre eux – “Palme d’Or”);
  • 3 prix à Venise (“Lion d’Or” et le “Lion d’Argent”);
  • 2 prix « Donatello » – ”Oscar” Italien.

Il arrive que ces prix sont attribués a ceux qui sont eclaté fugitivement, mais de courte durée du succès. Autant que l’oeuvre de Gouerra n’a pas reçu suffisamment d’attention de la part du grand public, et dans certaine mesure, est limité à la reconnaissance des amateurs d’art. En revanche c’est une vraie reconnaissance et vénération.

Lors de l’étude de filmographie de Gouerra on remarque, qu’il collaborait et écrivait pour des réalisateurs éminents: Michelangelo Antonioni, Vittorio de Sica, Federico Fellini, Andrey Tarkovski et beaucoup d’autres metteurs en scène célèbres. Il est difficile d’évaluer et de “diviser” la paternité dans les scénarios écrits en tandem, par exemple,

avec Antoniani ou Fellini, et ce n’est pas d’usage.

Mais quand nous regardons “Amarcord” de Fellini, nous reconaissons les pensées et les moyens d’action de Gouerra, ainsi que la rêverie et les souvenirs d’enfance.

Son présence est évident dans “Répétition de l’orchestre”, et dans les premiers films, présentés sur les écrans de l’Union Soviétique, tels que “le Mariage en italien”, « Tournesols”. Tonino Gouerra est un des représentants principaux du cinéma italien, de la nouvelle direction à l’italienne, puis dans le cinéma mondiale. Cette nouvelle direction a précédé le néoréalism.

La valeur de néoréalism déborde du phénomène artistique. La moralité est la base du néoréalism, ainsi que la recherche de la justice sociale, la vie des gens simples.

Le néoréalisme italien d’après-guerre dans le cinéma, qui a vivifié les idées fondamentales de la philosophie du néoréalisme, a été la pénétration créative. Pendant sa vie courte,mais éclatante, il a défini les directions suivantes de l’évolution de l’art cinématographique.

Mais au fil du temps il s’éloignait dans l’ombre. Les spectateurs ne s’intéressaient plus à la pauvreté et souffrance. Ils ont été remplacés par personnages et temps nouveaux. De nouveaux noms: Antoniani, de Santis, de Sica, Fellini et d’autres.

Ils ont assimilé non seulement l’idéologie du néoréalisme, mais ils ont apporté leur nouvelle idéologie dans le cinéma.

Fellini a écrit: “L’artiste est projetée sur la galaxie d’origine inconnue… la tâche principale consiste à reconnaître des sons, des couleurs, des signes, répondant à telle voix par quelle l’artiste a été appelé… Et puis vous n’avez rien à faire, en outre qu’agir comme médium et interpréter ce qu’on a entendu d’en haut.

Le tour de l’expérience pratique vient après, la qualité de compétence et de professionnalisme d’artiste”.

Gouerra pourrais mettre sa signature au bas de ses paroles. Mais il est un poète dont les pensées

et les mots ne sont pas limités aux plus importants courants artistiques. Une fois à Saint-Pétersbourg Guerra disait (la langue russe est sauveguardé):

“Il n’est pas nécessaire d’être seulement un scénariste, alors vous allez leur écrire (les réalisateur) les scripts comme ils veulent, ce dont ils ont besoin. Et il faut être poète pour qu’ils demandent, suppriment.

(“Il ne faut pas être qu’un scénariste, alors tu auras leur écrire (metteurs en scène), les scénarios comme ils veulent, ce qu’ils ont besoin. Mais il faut être un poète pour qu’ils demandaient, pour que je fasse ma coquette”.

Ce n’est pas un caprice de poète, c’est la volonté d’exprimer sa pensée et de la faire passer au spectateur et au lecteur.

Tonino Guerra – est un poète, un grand poète. Et Piero Paolo Pasolini a inclus son poème “Auprès d’une tasse de café au lait” dans l’encyclopédie “100 plus grands poètes d’actualité”.

Allons dans le café pour les pauvres, comme nous,Où on gribouille des allumettes au mur,

Auprès d’une tasse de café au lait on parlera Et on s’en émerveillera

Allons chez lui et parlons. Tonino nous invite. Et nous avons des choses à discuter.

Il est difficile d’énumérer des amis et des connus de Gouerra. Mais on peut compter les pays et les peuples, dont il a visité, où il trouvait des amis et la reconnaissance. Il semble qu’il est allé partout, désireux de voir, d’entendre et de comprendre. Et puis, comprendre et de le raconter à nouveau, de la manière passionnante, intelligente et belle.

Dans l’Union Soviétique et la Nouvelle Russie, il avait beaucoup d’amis.  Vyacheslav Polunin, le célèbre clown, Bella Akhmadoulina, la poétesse et Nathan Adelman, l’historien, Alice Freindlikh, l’actrice et Mikhaïl Gorbatchev,le président.

Guerra connaissait la Russie et aimait les Russes. Guerra écrivait: “Capitale de mon coeur est Moscou”.

***

L’auteur de l’article présent a eu la chance de faire connaîssance avec Tonino Gouerra. Le grand italien a reçu le titre de Grand docteur de l’Université Internationale de l’Enseignement Fondamentale, enregistré en Russie, ainsi affilié a Oxford et  Cambridge.

La commémoration de Tonino Gouerra se poursuivra dans les cœurs des amateurs d’art et profonde compréhension de la vie.