novembre 2, 2024

LES SCIENTIFIQUES FRANÇAIS

REVUE DE PHILOSOPHIE DE LA PAIX

Ne plus souffrir de migraine

 

Par le Professeur Grégoire JAUVAIS, M D., ScD, Ph D.

La migraine est beaucoup plus douloureuse qu’une simple céphalée, qu’un simple mal de tête. Généralement, elle semble affecter un seul côté du cerveau.

Elle se caractérise par une sensation d’avoir la tête comprimée comme dans un étau.

Elle peut être accompagnée de nausée, de vomissements, de vertiges, d’une sensibilité aux bruits, aux odeurs, à la lumière.

Elle peut induire des troubles visuels…

La crise migraineuse peut durer 8 jours par mois. Elle peut, même, devenir chronique, c’est-à-dire se manifester presque chaque mois.

Elle peut, aussi, survenir plus souvent et plus intensément.

Elle est invalidante, et entraîne une sensation d’épuisement. C’est dire la nécessité de supprimer urgemment sa cause profonde, c’est-à-dire l’acidose tissulaire qui résulte de fautes existentielles.

L’acidose tissulaire ronge et oxyde les tissus. Elle les irrite pro-inflammatoirement, d’où la douleur.

La douleur est un effet.

Pour la supprimer, on peut adopter :

  • soit une technique allopathique, de médecine chimique, anti-symptomatique,
  • soit une méthode naturopathique, de médecine naturelle, causale.

Mais il faut savoir que, dans le premier cas, le médicament chimique réprime la douleur, le plus souvent, mais ne supprime pas la cause profonde de la douleur.

Mais, du fait de sa toxicité plus ou moins importante, le médicament provoque, souvent, des effets iatrogènes, pudiquement appelés « effets secondaires ».

Dans le second cas, la méthode naturopathique aide le « malade » à éliminer naturellement  la cause de sa souffrance, à condition qu’il se responsabilise, qu’il se prenne en charge, qu’il se corrige effectivement, bref qu’il élimine les substances étrangères toxiques et acides accumulées dans ses tissus par suite de ses fautesexistentielles habituelles.

Pour supprimer radicalement l’acidose tissulaire, il faut alcaliniser le Terrain psychorganique, donc :

  • premièrement, transformer les sentiments habituellement négatifs en sentiments habituellement positifs, du fait que tout sentiment négatif, suscité consciemment ou in-consciemment, par le mental, induit la production de poisons acidosants, oxydants, corrosifs, pro-inflammatoires ;
  • deuxièmement, corriger ortho-biologiquement l’alimentation habituelle, donc ne consommer que des aliments spécifiques et naturels ;
  • troisièmement, supprimer les poisons socialement acceptés (tabac, alcool, sucreries, overtoniens, drogues, médicaments, etc.), poisons généralement acidosants, oxydants, corrosifs, carentiels…

Chaque « malade » doit avoir la possibilité de choisir le mode de traitement, artificiel ou naturel, qu’il veut pratiquer.

À propos des nausées, des vomissements et, même, des diarrhées, tout « malade » doit savoir ce qu’indiquent ces processus vitaux :

  1. a) les nausées indiquent que le foie est surchargé de poisons, qu’il a, lui-même, du mal à s’épurer et à se régénérer normalement, pour pouvoir épurer et régénérer l’organisme.
  2. b) les vomissements, de même que les diarrhées, indiquent que le foie fait, ainsi, sa crise d’élimination des poisons accumulés en lui et dans l’intestin (stases fécales).

Vomissements et diarrhées sont des processus normaux d’élimination.

Ils ne deviennent pathogènes que lorsqu’on les entretient soit par ignorance (en continuant nos fautes existentielles habituelles) soit par refus de corriger sérieusement les comportements existentiels aberrants.

Un migraineux qui accepte de se faire vomir en titillant le fond de sa gorge avec sa brosse à dents, par exemple, élimine une bile et des liquides très acides et, conséquemment, cesse de souffrir du fait qu’il élimine, ainsi, une partie de son acidose.

Bien entendu, il doit, ensuite, se purger (vidanger son foie et son intestin), faire un jeûne hydrique durant un ou deux jours, suivi d’une monodiète aux fruits crus, très mûrs et non acides, ou aux légumes aqueux, non farineux, puis corriger son mode de penser, de manger-boire et de vivre, pour éviter de re-souffrir de migraine.

À propos des médicaments antalgiques (anti-douleurs), il convient de savoir que ce sont des substances plus ou moinstoxiques, qui n’ont pas vocation à faire ou à refaire de la santé naturelle mais seulement à réprimer les processus vitaux inducteurs de la douleur, laquelle douleur est un cri d’alarme, qui indique un dysfonctionnement psycho-hépato-intestinal.

Logiquement, les médicaments chimiques ne devraient être utilisés que dans les cas d’urgence et les situations exceptionnelles, pour passer un cap difficile.

Il faut, aussi, savoir que toute répression des symptômes entraîne un certain degré de dévitalisation (donc d’auto-défense), donc un affaiblissement des fonctions organiques (de digestion, d’assimilation et d’élimination des déchets digestifs et des résidus métaboliques), affaiblissement qui favorise l’accumulation des poisons psychorganiques (d’une morbidité étio-pathogène), si bien que la migraine peut, ainsi, devenir chronique.

En conclusion, disons qu’il appartient à toute personne souffrante de choisir son mode de soin, soit par médication chimique, soit par correction de son mode existentiel.

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