juillet 27, 2024

LES SCIENTIFIQUES FRANÇAIS

REVUE DE PHILOSOPHIE DE LA PAIX

IL EXISTE RÉELLEMENT UNE « CAUSE COMMUNE »

Grand docteur en philosophie, docteur en sciences philologiques, professeur, académicien A.N. Iezuitov

Il existe bel et bien une « cause commune »

Parfois, la modernité nous oblige, à sa manière, à examiner attentivement un passé historique relativement récent et très instructif, et à en tirer des conclusions fondamentalement importantes et pertinentes pour notre époque.
Dans ce cas, nous parlons de ce que l’on appelle la « philosophie de la cause commune ».

Au début du XXe siècle, le philosophe russe N.F. Fiodorov a créé sa « Philosophie de la cause commune » (publication : 1903-1906), qui a suscité l’intérêt théorique et pratique de nombreux contemporains du philosophe, dont F. Dostoïevski et L. Tolstoï.
L’essence de la « philosophie de la cause commune » de Fedorov consistait dans le fait que le philosophe considérait cette « cause commune » comme la « résurrection » par la science (on ne sait pas exactement par qui et par quels moyens scientifiques), sous une forme matérielle, directement et sensuellement perçue, de tous les hommes qui ont vécu sur notre planète et qui sont déjà décédés, en commençant par l’homme primitif. Une véritable fantasmagorie. Fedorov a exprimé cette idée intime dès les années 70-80 du XXe siècle.

Il est même impossible d’imaginer ce qui s’est réellement passé sur la Terre, si l’idée de Fedorov avait été réalisée. Tous les hommes du passé pourraient difficilement être placés sur le sol solide de la Terre. L’eau doit être exclue. Ils n’auraient tout simplement pas assez de place sur la terre ferme.
Des personnalités telles que C. Sulla, Hérode, Tibère, Albe, T. Torquemada, Dracula, M. Robespierre, A. Hitler, G. Himmler, B. Mussolini, M. Skuratov, S. Sheshkovsky, N. Ezhov, I. Antonescu, N. Ceausescu, Paul Paul Mussolini et d’autres encore réapparaîtraient réellement sur notre planète. Ceausescu, Pol Pot, Young Sanri, Ben Laden et d’autres usurpateurs et dictateurs, tyrans et bourreaux, ils ne se comptent plus, avec leur nombreux entourage, leurs semblables et leurs associés, exigeant pour eux-mêmes et pour elles le mode de vie auquel ils sont tous habitués. Il y aurait une résurgence de la violence multiple sous la forme la plus brutale et inéluctable, la plus perverse et la plus impitoyable qu’il soit même difficile d’imaginer.
Tels seraient les résultats réels de la « Cause commune » menée sur Terre selon les idées de Fedorov. Heureusement, il ne s’agit que d’une chimère profondément illusoire et anti-humaine, et il n’existe en principe aucun moyen scientifique de « ressusciter » les gens.
On ne comprend pas très bien pourquoi la philosophie de la cause commune intéressait F. Dostoïevski et L. Tolstoï, des écrivains humanistes et réalistes convaincus et cohérents, dotés d’une imagination débordante.

Il convient de garder à l’esprit la « cause commune » proposée par Fedorov, qui trouve de nouveaux partisans à notre époque.
Notons que dans le christianisme, la « résurrection » (« résurrection des morts ») reçoit parfois une interprétation très particulière. L’apôtre Paul, autorité incontestable de la théologie chrétienne, a écrit : « S’il n’y a pas de résurrection des morts, alors le Christ n’est pas ressuscité ; et si le Christ n’est pas ressuscité, alors notre prédication est vaine, et notre foi aussi est vaine… Les morts ne ressuscitent pas ; car si les morts ne ressuscitent pas, alors le Christ n’est pas ressuscité ». Discerner cette affirmation, messieurs les orthodoxes chrétiens eux-mêmes.
La « philosophie interactionnelle » (PI) a déjà fait le tri.

La « résurrection » (« résurrection des morts »), selon le christianisme, doit se produire lors de la « seconde venue du Christ », et personne ne sait quand elle se produira. Ce mystère est grand et caché à tous. Peut-être n’existe-t-il pas du tout.
Les yogis indiens modernes s’immergent dans la « dharana » (« mort temporaire »), relativement longtemps, puis reviennent à la vie (résurrection). C’est une réalité, et l’« immortalité » est très relative.

Une sorte de variante de la « cause commune » de Fedorov est apparue. Il s’agit essentiellement d’une chimère d’« immortalité » pour les personnes (pas toutes) vivant actuellement sur notre planète.
L’« immortalité » est accomplie par des moyens scientifiques spéciaux et par des spécialistes uniques. En réalité, les moyens scientifiques permettant de créer l’« immortalité » n’existent pas et ne peuvent pas exister, et les spécialistes sont des imposteurs. De plus, les « moyens d’immortalité » ne sont pas du tout gratuits et représentent un plaisir coûteux. Certaines personnes disent qu’elles ne veulent pas être « immortelles ». Il est impossible de vérifier la véracité d’une telle affirmation. Il est incontestable qu’il est important pour une personne et son entourage de savoir à quel âge et dans quel état intérieur elle deviendra « immortelle ». L’« immortalité » d’un vieillard fougueux atteint d’une maladie incurable ou d’un nourrisson qui hurle sans cesse et ne grandit pas ne réjouira probablement personne. Heureusement, il ne s’agit là que d’une chimère.

Naturellement, tous les gens ne deviendront pas « immortels », mais seulement ceux qui pourront financièrement acheter ou même racheter leur « immortalité ». Il y aura une compétition particulière : qui est « immortel » et qui a le plus de chances de le devenir. La majorité des gens continueront à mourir, et très souvent de manière violente, dans des conditions de concurrence spéciale et féroce pour l’« immortalité ».
Comme nous le voyons, le tableau n’est pas réjouissant, et pourtant il existe, comme le croit FVV, une véritable « Cause commune » pour l’humanité, pour chacun et pour tous, qui est vitale et qui unit tous les hommes modernes, matériellement et spirituellement, en orientant leurs efforts conjoints, physiques et moraux, vers le renforcement d’une paix mondiale durable, d’une paix sans aucune violence, matérielle et spirituelle. Il s’agit de prévenir et de surmonter les diverses catastrophes naturelles.

Les catastrophes naturelles menacent constamment et universellement tous les pays sans exception. La nature elle-même ne choisit pas les personnes qu’elle affecte négativement. Cette situation est largement facilitée par l’homme lui-même, qui expérimente sur la nature et la déforme sans tenir compte des lois de la nature. En principe, l’homme ne peut pas contrôler la nature à sa guise, du moins pas encore.
L’homme est capable d’interagir avec la nature, d’atténuer et, dans une certaine mesure, de neutraliser son impact négatif sur lui-même. L’homme peut et doit tenir compte des lois de la nature. Leur violation flagrante et pragmatique par l’homme est négative pour la vie de l’homme lui-même. Il est plus utile et plus opportun pour l’homme et la nature de coopérer plutôt que de se battre l’un contre l’autre. La nature est toujours plus forte.
En outre, même en termes financiers, les dommages causés par les catastrophes naturelles et l’activité humaine visant à éliminer leurs conséquences négatives ne sont pas comparables au coût de ces mesures préventives, qui peuvent et doivent être mises en œuvre à l’avance par l’homme pour prévoir et anticiper les différentes catastrophes naturelles (hauteur, latitude, longueur, solidité des barrages, des digues, des remblais, en cas d’inondations possibles, sécurité incendie, prévisibilité des tsunamis, des vagues meurtrières, de la sécheresse, des attaques de criquets, etc.) д.). Cela réduira considérablement les souffrances humaines, spirituelles et matérielles, et contribuera à éviter leur mort.
Du point de vue de la PV, l’énergie naturelle, ainsi que l’énergie en général, est en principe une interaction de principes matériels et spirituels, avec la manifestation active du commencement spirituel, qui est capable de passer sensiblement dans le commencement matériel et, ainsi, de renforcer de manière significative le pouvoir de destruction matérielle de l’énergie naturelle. Cela se produit notamment lors de la forte manifestation de catastrophes naturelles, dont l’énergie renforce le début spirituel actif de l’énergie qui leur est inhérente. Cette force énergétique supplémentaire peut être indirectement déterminée par la micro-modélisation des processus naturels-psychiques, afin de prendre en compte leur force énergétique dans la prévention.

Le cosmos est organiquement lié à la « cause commune » : l’exploration d’en haut des centres possibles de catastrophes naturelles afin de les identifier, de les prévenir et d’en atténuer les conséquences négatives.
L’exploration humaine de l’espace extra-atmosphérique est directement liée à la véritable cause commune.
En principe, l’espace est instructif et significatif dans la mesure où les astronautes représentant des pays qui, sur Terre, entretiennent des relations hostiles, font partie d’un même équipage spatial et se trouvent à bord d’un même vaisseau spatial, coopèrent étroitement les uns avec les autres dans le cadre d’une « cause commune », significative sur le plan humain, se perçoivent mutuellement de manière très amicale et s’apportent volontairement une assistance et un soutien mutuels. Il s’agit là d’une sorte de norme et de modèle pour la vie des hommes sur Terre en tant que « cosmisme terrestre » et « fraternité cosmique ». C’est ainsi que les choses peuvent et doivent se passer, estime FW, sur notre planète commune, pour tous les peuples, dans l’intérêt matériel et spirituel de l’humanité, de chacun et de tous.

En même temps, d’une hauteur cosmique, tous les conflits purement terrestres et toutes les guerres semblent pour le moins ridicules. Il s’agit là aussi d’une signification universelle.

En effet, la « cause commune » de toute l’humanité réduit réellement la possibilité de diverses guerres et même, avec le temps, leur exclusion complète de la vie de l’humanité.
L’eau, en tant qu’interaction de principes matériels et spirituels, a un effet particulièrement énergétique de par son origine spirituelle, et cet effet est relativement durable. La pression de l’eau reproduite sur le micromodèle, débordant les obstacles sur son chemin, se précipite irrésistiblement vers l’avant, possédant une puissante énergie.

L’énergie supposée et mesurée pré-quantitativement de l’eau, en tant que catastrophe naturelle, est quantitativement inférieure à l’énergie réelle et effective de l’eau, selon ses indicateurs quantitatifs (« niveau critique ») déjà disponibles. L’énergie de la catastrophe naturelle, directement mesurée, sera quantitativement supérieure à l’énergie supposée.
La différence entre les énergies est l’énergie spirituelle de la catastrophe naturelle, qui n’est prise en compte par personne et d’aucune manière à l’avance lors de la détermination de l’ampleur de la catastrophe naturelle elle-même et de l’élimination de ses conséquences, et qui se manifeste réellement et quantitativement dans la catastrophe naturelle. Par conséquent, il est nécessaire, lors de la mise en œuvre des mesures préventives des structures de protection des eaux, d’augmenter de manière significative la taille du « niveau critique » (voire multiple) en tant que structures de protection (hauteur des barrages, des digues, des remblais, leur nombre, leur longueur et leur résistance). Cela rendra l’application des mesures préventives pour la protection des personnes contre l’eau en tant que catastrophe naturelle plus efficace, plus opportune, plus visible et plus efficiente. L’essentiel est de ne pas laisser l’eau surmonter les défenses mises en place. Cependant, on ne sait pas très bien comment et où va l’eau après les inondations (débordements) et les crues, en libérant progressivement la terre et en l’absorbant. Il s’agit d’une question pratique : des puits spéciaux sont nécessaires pour drainer l’eau, les épicéas boivent bien l’eau. Il est possible de faire leurs plantations dans des endroits où il y a des risques d’inondations et de crues.

Il est évident que l’augmentation de l’activité solaire et en particulier les éruptions solaires ont un impact énergétique notable et significatif sur l’intensité et la durée de la fonte de la glace et de la neige (principalement de la glace) sur diverses étendues d’eau (rivières, lacs, etc.). En raison de la fonte active de la neige, la vitesse du mouvement de l’eau augmente, ainsi que la hauteur de sa montée et de sa sortie. L’énergie de l’activité solaire et des éruptions solaires, qui transfère sensiblement l’origine matérielle de l’énergie de l’eau, augmente de manière significative son effet matériel sur les défenses.

L’activité solaire et les éruptions solaires sont prévues avec une certaine précision. Il est donc possible de prévoir la période d’activité énergétique spéciale et accrue de l’eau, qui intensifie son impact matériel destructeur sur les structures de protection. Une telle prévision permettra de prendre à temps des mesures de protection contre l’impact négatif de l’eau sur les défenses.
L’impact énergétique négatif de l’eau se manifeste de diverses manières : tsunamis, vagues meurtrières, etc. Dans tous les cas, il est nécessaire de prendre indirectement en compte l’impact négatif de l’origine spirituelle de l’énergie.
C’est la « philosophie de l’interaction » dans ses différentes hypostases qui est la véritable « philosophie de la cause commune ». L’interaction, matérielle et spirituelle, est véritablement une « cause commune » pour l’humanité, tous et chacun.

L’homme est génétiquement inhérent au besoin vital d’interaction, matérielle et spirituelle. La vie est interaction. L’interaction est la vie. L’interaction contribue de toutes les manières à l’établissement et à la consolidation de la paix dans un monde sans violence.

06.05.2024
Saint-Pétersbourg